Oléron Liberté

et par delà le littoral charentais

Le " kite-hook ", quelle belle invention !

Il est d’un grand secours lorsque l’on ne peut compter que sur soi pour le décollage et l’atterrissage de l’aile. Petit accessoire simple et qui fait son job, encore fallait-il y penser ! Pour ma part, je ne m’en sers que pour mes ailes à boudins, pour mes ailes terrestres de type Peter Lynn je préfère pratiquer autrement. En effet ne pouvant rester sur son oreille en bord de fenêtre et sans bouger très longtemps, ce type d’aile devient vite incontrôlable par vent soutenu et finit toujours par reprendre son vol depuis la pleine fenêtre, ce que l’on ne souhaite pas de prime abord à ces moments là. Utiliser le kitehook en tant que pelle, oui mais pas toujours, suivant la composition du sol il peut s’avérer inadapté ou inefficace pour creuser parmi les coquillages et galets par exemple, je lui préfère une bonne mini pelle made in china. Sa mise en place upside up (oui il a un sens de pose) dans un trou assez profond lui confère toutes les qualités d’un corps mort. Ainsi, bien amarrée par un mousqueton au chicken-loop, l’aile est immobilisée et en sécurité en bord de fenêtre. Cet outil m'est devenu indispensable et évite de compter sur quelqu'un ou d'embeter un autre kitesurfeur.

Transport du matériel sur la plage

 Suivant le spot choisi,  il peut y avoir beaucoup de matériels à transporter jusque sur la plage avant de pouvoir profiter de sa session. Pour ma part j'ai le plus commun et répandu des chariots de la marque française bien connu et lui ai apporté quelques modifications pour qu'il réponde à mes multiples besoins.
Ce qu'il avait de bien: D'abord des pneus larges (estampillés 3.00 pouces c'est à dire d'une largeur de 7,6 mm idéale pour le sable) d'une diamètre suffisant de 10 pouces soit 26 cm monté sur de solides jantes plastiques de 4 pouces. Une structure en aluminium anodisé donc résistant à la corrosion et de deux sangles de bonnes factures.
Ce que je lui reprochais: Utilisation de visseries pas toujours compatible avec l'air salin car oxydable. Trop simpliste dans sa conception pour répondre à toute la diversité des matos transportés et trop compact ce qui rend instable les objets sanglés de volume important comme une planche, mats et voile etc...
Les modifications apportées:
L'ajout d'un mât télescopique en trois parties, un renforcement latéral de sa structure originelle, le déplacement vers l'avant de son pied stabilisateur, ainsi que  la pose d'une poignet en D pour une meilleure prise en main.

Chariot d'origine

Chariot d'origine

Chariot une fois modifié (version 1)

Chariot une fois modifié (version 1)

Chariot renforcé (version 2)

Chariot renforcé version 2

Un chariot electrique "maison"


Mon chariot (précédemment réalisé) me donne satisfaction mais est souvent chargé à outrance, et quand je me rends loin du parking, la corvée de devoir tirer l'ensemble jusqu'à la plage, se fait vite sentir, surtout dans le sable. Résultat, je suis souvent fatigué avant même de commencer mon activité sportive. Une aide au déplacement serait la bienvenue, me disais-je encore récemment. Je me lance donc aujourd'hui (fin 2023) dans la réalisation de ce projet avec une envie, un besoin et quelques idées pour le réaliser. Nous verrons bien si au final, l'idée était bonne ou pas.

Les roues sont maintenant en 14,5 pouces sans chambre. Gonflées à 3 bars^.

J'ai ajouté un plateau pignon de 16 dents fixé par 6 vis à six pan creux.

Une tige filetée de 12 mm de diamètre permet maintenant de relier les roues au chassis.

Lors de la conception j'utilise du contre-plaqué en 5 mm. Je vais devoir raccourcir la chaine (de vélo) à la longueur imposée par la structure même du chariot d'origine. Pour cela, je me munis d'un dérive chaine.

La base: encore une fois, je pars de quelque chose de simple qui existe déjà à laquelle je vais essayer d'apporter des modifications majeures afin de l'adapter à mes besoins. Il s'agit d'un chariot de transport classique de plage, un modèle simple en aluminium de la marque Unifiber.

Le compartiment batterie est volumineux, il trouve sa place sur un des montants du chariot. Cette  batterie est celle du mountainboard electrique donc une batterie de 36V qui alimentera les deux moteurs  de 250 W chacun. 

Premiers essais en situation. En position d'équilibre, je peux la maintenir en place avec des sangles qui passeront dans les anneaux (à l'aide de 4 boulons à anneau mobile). Centrée et fixée, je pourrais lever l'avant d'une main et de l'autre actionner la télécommande.