IO, plage de La Giraudière, octobre 2020, sortie avec mtb 9 pouces et kite 10m², par beau temps avec un vent léger d'Ouest de 13 noeuds environ.
La taille de l’aile doit être adaptée à la force du vent présent et à venir. Cela doit tirer dans le harnais mais pas nous arracher. Ajuster le trim si nécessaire de manière à diminuer la puissance (depower) si elle s’avère trop importante. Si ça continue à trop tirer, malgré un réglage convenable du border-choquer, c’est que l’on est surtoilé, prendre plus petit ou abandonner la session.
Un obstacle comme une dune de sable peut aussi créer un vent ascendant ou perturbé à son arrivée sur la côte. Donc on évitera de garder l’aile trop longtemps au zénith (pouvoir liftant important) et sur la plage on lui préférera un angle de 45° pour se déplacer ou se mettre en place. D'une manière générale le kite n'aime pas rester immobile alors bougez-le.
Nous partageons la plage avec des promeneurs, des baigneurs et des chiens en laisse (le plus souvent) et c'est bien normal. Il faut maitriser son déplacement sur les plages et savoir s'écarter d'un danger potentiel mais aussi ralentir voire s'arrêter quand on n'est plus très sûre de la tournure que peuvent prendre les événements. Donc dans ce dernier cas, il va falloir choquer la barre à fond, se pencher en arrière dans son harnais, appuyer sur ses talons et ramener le pied arrière vers l'avant, le tout bien sûr quasi simultanément.
Vue depuis l'arrière du Mtb, images plus stables que sur le casque.
Je ne sais pas vous, mais moi j'arrête pas de crever! La faute a pas de chance ? Oui, mais pas que.
Les chambres à air et pneus sont mis à rude épreuve sur un sol chargé en coquillages, galets et sable abrasif.
J'ai toujours en stock quelques chambres à air de rechange (2.50-4) et des rustines en réserve. Démonter la roue est simple comme bonjour, une clé de 16 suffit (pas courante comme taille, on a tous du 15 et du 17 dans notre boite à outils, mais pour moi, pas de 16 ? J'ai une clé à molette qui fait l'affaire) et une clé allen de 5mm.
Une fois l'échange standard fait, reste plus qu'à gonfler à une pression autour de 3 Bar, à la pompe à main ou à l'aide d'un gonfleur, pourvu d'un manomètre, c'est mieux. Les valves sont du type Shrader, les plus répandues.
Le liseré bleu signifie que le caoutchouc utilisé est du type Butyle, très imperméable à l'air et résistant, du moins autant qu'il le peut.
Tantôt en millimètre, tantôt en inch (2,54 cm), les inscriptions sur les flancs peuvent parfois nous laisser perplexe, et pour cause!
Si l'on reprend celles du pneu:
230x65 ou encore 230 mm de diamètre (soit 9 pouces) sur 65 mm de large. Ok
Rim (c'est à dire la jante) 1.65x4 , traduction cette fois-ci depuis des inches, cela donne 4 cm de large pour 10 cm de diamètre.
Concernant la chambre à air:
2.50-4 , valeurs en inch, il faut comprendre 6,35 cm de diamètre, la chambre ou tube gonflé à sa valeur nominale, pour un diamètre intérieur (ou de jante) de 10 cm...simple non?
Ceux montés d'origine sont des DTL 6001-RS. Ils sont au nombre de 8. En acier, ils sont protégés contre la poussière et les projections d'eau. Pas suffisant pour le milieu marin dans lequel j'évolue donc je leur ai préfèré des 6001-2RS en acier inoxydable, à deux flasques plastiques. Le lubrifiant reste prisonnier et aucune impureté ne le pénètre. Ils sont dorénavant étanches à l'eau, mais évidemment plus chers. Les dimensions sont classiques: diamètre extérieur de 28 mm, alésage de 12 mm et 8 mm d'épaisseur, leur jeu est standard. Une fois monté sur le mtb, celui-ci devient extrèmement silencieux.
Quand la crevaison n'a pas lieu sur la bande de roulement, j'ai remarqué à de multiples reprises des coupures nettes et fines sur la partie de la chambre à air en contact direct avec les 2 demi-jantes, là où un corps étranger tel qu'un minuscule morceau de coquillage pourrait venir se loger et faire son oeuvre dans ce micro sillon.
Afin de limiter au maximum tous ces désagréments de crevaison, la solution la plus simple est l'insertion d'une protection autour de la chambre à air aussi bien sur la partie en contact avec le pneu que la partie avec la jante. Cette bande anti-crevaison existe déjà dans le commerce, je n'ai rien inventé, et est surtout utilisée dans le milieu du cyclisme. Pour ma part j'ai opté pour de la Zefal Z liner de 5 cm de large. Légère et très résistante ça devrait réduire drastiquement les crevaisons.
On peut se faire mal physiquement en pratiquant cette activité, les chutes sont relativement fréquentes, et elles peuvent blesser.
La veste, par exemple, ne la cherchez pas dans le commerce, elle est faite maison avec des renforts de partout, vraiment partout. J'ai l'air d'un cosmonaute sur la plage mais je m'en fiche. Une fois lors d'une vilaine chute, je me suis fait très mal et la douleur physique a duré plusieurs semaines. Je pensais même m'être cassé la clavicule, endroit faiblement protégé alors, comme un fait exprès....Depuis je suis capitonné de la tête aux pieds.
Amener avec soi sur la plage la bonne taille de kite, voilà la gageure. Certains kiteurs arrivent à en apporter plusieurs avec eux, pas moi, je suis déjà baté comme une mule, difficile de porter plus.
Les conditions météo sont ce qu'elles sont et peuvent changer en dix minutes chrono. Pour faire du kitelandboarding, nul besoin d'être surtoilé car il ne faut pas beaucoup de puissance pour rouler vite. Là je le suis avec ma 13,5 m²! C'est la position du kite à 11h qui me l'indique. Le kiteur derrière moi a lui besoin de davantage de puissance sur l'eau, et est sous-toilé avec sa 9m² puisqu'il relance en permanence. Dans l'absolue la logique aurait voulu qu'on échange nos kites.....
Evoluer dans le light wind, c'est souvent plus difficile qu'il n'y parait. A cela plusieurs raisons. La fenetre de vol est réduite, le kite tient assez mal en l'air, du coup il doit bouger continuellement pour ne pas le voir décrocher en feuille morte (front stall). Une aile à boudin pèsera toujours plus lourd qu'une aile terrestre à caisson pour la même surface.
Et oui, nous sommes tous pareils, nous voudrions rider même sans vent, ou du moins avec une légère brise, plus courante qu'il n'y parait par chez nous. Ici pas de tramontane (comme cet été au cap ; ) ) mais davantage de journées pêtoles avec le réchauffement de la planête.
Voilà bien longtemps que je voulais une aile qui tienne avec 6 noeuds de vent. Je l'ai rêvé, d'autres l'ont faits....merci à eux!
Rester plus qu'à casser la tirelire. Une vente flash sur internet, un produit de démo ou de test dit l'étiquette, à quasiment moitié prix du neuf, impossible de rater cette occasion. Ni une ni deux, je prends le risque! Je suis sûr d'une chose après l'avoir déballé, elle n'a jamais volé!!
Le déballage: 15m² d'aile étendue sur le sol, c'est impressionant! On l'a dépli et on n'en voit pas la fin. Réalisation impeccable, bel aspect, finition exempt de tout défaut, couleur grise (ouais pourquoi pas), belle et sobre.
A replier c'est délicat, y a de la matière et de la méthode à avoir pour ne pas se retrouver avec un gros amas informe avec les bridages enchevetrés comme sur la photo. Personne n'a envie de démêler l'aile sur la plage, il n'y a rien de plus frustant que de mettre un quart d'heures pour en voir le bout. Ainsi dès la première fois et vu que le pliage ne ressemblait à rien, j'ai réfléchi et ressorti du garage des serre cables en spirale qu'on utilise en électronique en guise de toron. Je verrais à l'usage si c'est une bonne idée.
J'ai opté pour une ligne plus courte qu'ordinairement. 22m au lieu des 24, je n'ai pas énormément besion de puissance vu la taille de la bache et privilégie ainsi sa maniabilité et réactivité. Sa largeur est reglable de 42 à 49 cm de largeur (S/M), depower court et les lignes arrières sont réglables en longueur facilement.
Lorsque l'on pose une aile à caisson et qu'on est seul, soit le vent est léger et il suffit de tirer alors sur les arrières simultanément pour que le kite surborde et se pose; soit dans la foulée, larguer et ensuite remonter la ligne de sécurité pour empecher le kite de redécoller.
Bien suivant le résultat de ce type d'atterrissage en solo ressemble à celui de la photo de droite, un amas de bridages, un cauchemar ou kitemare.
De retour à la maison si je ne suis pas toujours obligéde rincer le kite, je suis toutefois bien avisé de le préparer pour la sortie suivante. En effet, quoi de plus frustrant lors de la nouvelle session que de perdre du temps à déméler ses bridages sur la plage.
J'utilise pour gagner du temps et minimiser les tracas, 4 tronçons de 10 cm de serre-cables en spirale de mon ancien métier d'électronicien. Il s'agit d'introduire les brides à l'intérieur de manière à ce qu'elles se défassent proprement lors du déballage. Facile à mettre comme à enlever, c'est à la portée de chacun, produit simple et efficace.
A propos du boitier Gopro d'origine par lui même, rien à redire. Il est bien pensé et fonctionnel. Quant aux moyens de la fixer sur la planche ou le casque, là c'est nettement moins bien. Les différentes pièces plastiques récupérées de ci de là et assemblées entre elles ne me donnaient pas entière satisfaction. Tous les axes possibles ne l'étaient pas en définitive. Après quelques recherches sur la toile, j'ai fait l'acquisition d'un support orientable dans n'importe quelle direction pour une misère. Le produit est à nouveau chinois mais de bonne facture car en aluminium. Je verrai à son usage mais je pense qu'il fera le job.
L'un des fondamentaux du "sandkiting" c'est d'avoir un espace suffisant pour évoluer. Moins il y a de vent plus la plage doit être large. Plus le sable est mou moins c'est praticable. Des banalités certes mais qui ont leur importance.
A la plage c'est une gageure, un pari et parfois une longue attente avant d'avoir un sol à peu près stabilisé. Disons qu'un sable mou ne facilite pas le roulement même avec des pneus larges. On est comme scotché, ventousé au sol et il n'y a qu'un pop-up qui vous aidera à démarrer et vous sortir de l'enlisement.
Grandement facilité par l'utilisation de cet objet devenu indispensable lors de mes sessions, la recherche du bord de fenêtre est un jeu d'enfant. Parce que très souvent en solo, son importance est vitale lors des décollages comme des atterrissages. Difficile aujourd'hui de faire sans cet objet et je ne pense même pas à m'en passer.
Il m'arrive souvent de venir en contact des vaguelettes qui finissent leur course sur le rivage. Si à ce moment là vous n'êtes pas équipé, ou plutôt imperméabilisé vous allez être trempé. Les chaussures n'aiment pas trop, les colles ne font pas faites pour résister à l'eau de mer. Donc j'utilise des surchaussures en plus de ma combinaison. Ainsi je n'abime rien.
1-Cabrer l'avant du Mtb, passer sur deux roues quoi
2- Faire un 180°, c'est à dire faire passer l'arrière devant
3- Pop, ou petit saut aile basse
4-Petit saut < à1m de haut