A quelques emcablures de Fort Boyard pour une session en bic 283 + voile 6,8m² (vent soutenu de 20 nœuds) je mesure la chance d'être là. Ce petit bonheur reste accessible à tous ceux qui oseront le saisir.
Adepte du freeride, j'adore tirer des bords. Les sensations sont nombreuses, celle de liberté prédomine. Les cheveux au vent (enfin pour ceux qui restent) je passe en mode déconnecté pour l'entièreté de la session.
C'est le flotteur le plus répandu au monde (avec plus de 10 000 unités en circulation). Il convient aussi bien aux débutants qu'aux confirmés.
Les +: avec son grand volume de 205 litres, il en impose. Cela lui confère à la fois une importante flottabilité (par vent léger) et une non moins substantielle stabilité (pour aider aux manœuvres).
Son rail permet 3 positionnements possibles du pied de mât (vent faible, moyen ou fort).
La dérive facilite la remontée au vent au près et est utilisée aussi dans le petit temps agrémenté d'un énergique pumping horizontal des bras, pdm à l'avant.
Avancer le pied de mât aura aussi pour effet de soulager l'arrière du flotteur aux allures portantes (dérive rétractée) et occasionnera moins de trainée.
Le fait de reculer à fond le pdm par vent fort permettra un downwind efficace et facilitera l'abattée au portant.
Le chicken strap permet de maintenir la planche à plat pour un controle optimal avant d'atteindre le planing, évitant les erreurs de cares et autres catapultages autant que possible.
Les -: lourd (13kg, ça muscle son homme) et encombrant ( ses 293 x 79 cm sont difficiles à caser et à manipuler).
Adapté pour des voiles comprises entre 4 et 9 m²
Les voiles monofilm développées pour le programme One Design sont disponibles en 4 tailles 5,8; 6,8; 7,8 et 8,5 m². Ce sont des voiles équipés de deux cambers et de 6 lattes. Quels sont leurs avantages et inconvénients / à des voiles sans camber ?
Les +: Plus puissantes, elles démarrent rapidement même par vent léger --> + de vitesse.
Les -: Plus lourdes, elles requierent davantages d'aptitudes techniques et d'efforts physiques --> - de maniabilité.
Enormes avantages:
- Vue leur grande diffusion, les pièces détachées de ces voiles (cambers, lattes, widgets, batcams et embout...) sont disponibles facilement et à des prix abordables sur internet, ce qui n'est pas toujours le cas pour d'autres marques.
- De plus, nombreux voileux et clubs de voile cherchent à se séparer de leur matos, encore de bonnes affaires susceptibles d'être réalisées!
Pour mon gabarit de 1m 81 & 75 kg tout équipé, je mets:
L'ensemble (rider + équipement + gréement + aileron + flotteur) = (72 + 5 +10 + 2 + 13) fait 100kg. Quand même! Sur l'eau je flotte, donc la poussée d'Archimède est égale au poids du volume d'eau de mer déplacé, soit 100 kg ou 0,1 mètre cube ou encore 100 litres d'eau; donc la moitié du volume du flotteur est immergée. Cqfd!
Je pourrais au pire prendre un flotteur de 95 litres (si j'avais le niveau) , ce qui est juste suffisant pour ne pas couler si je pars rapidement... Ce type de planche est utilisé en funboard, discipline acrobatique et exigeante s'il en est.
Au fur et mesure que l'on prend de la vitesse, on doit se pencher en arrière dans le harnais, pour déplacer son centre de gravité. Les pieds dans les straps, on part alors au planning, le Saint Graal du windsurfer. La poussée d'Archimède diminue, la portance augmente. On quitte l'eau pour l'air...ou presque, là c'est en windfoil, discipline que l'on verra plus tard...ou pas.
Il existe néanmoins une vitesse limite qui ne peut être dépasser, elle dépend de nombreux paramètres mais est directement liée au poids du rider.
Théoriquement, mieux vaut être lourd que léger si on veut aller vite ! C'est ballot pour le chat maigre que je suis. On augmente la trainée certes, mais dans une moindre mesure. Il a été démontré par des scientifiques voileux que 1 kg de masse corporelle en plus, augmentait potentiellement la vitesse de 2 noeuds, en conclusion, mangez davantage ou musclez vous!
En position d'équilibre et à vitesse constante, la force transversale vélique Ftv est égale mais de sens opposé à la force anti-dérive de l'aileron Fai, donc elles s'annulent.
Mon poids P (tout équipé) est de m x g = 80 x 9,81 = 785N; au harnais mon centre de gravité est à d=0,7 m du pied de mat alors le moment de la force que j'exerce sur le flotteur vaut Mo = P(poids) x d (distance) = 785 x 0,7 = 550 N
Les moments, eux aussi, s’annulent donc P x d = Ftv x h; ainsi Ftv la force dans la voile est égale à 550 / 2,5 = 220 N où h est la hauteur entre le pied de mat et le point d’application de la poussée vélique, soit environ 2,5m.
La quasi totalité de cette force de 220 N sera aussi supportée par cet aileron constitué de fibre de verre et de résine d’époxy dans mon cas. La pression exercée sur l'aileron (Pression = Force / surface) sera donc plus importante vue que sa surface est beaucoup plus petite que la voile. C'est grâce au fait que l'eau soit 770 fois plus dense que l'air, que cette prouesse peut être réalisée.
Autant dire aussi, que si l'aileron vient à casser en mer, avec la rencontre fortuite d'un ofni (objet flottant non identifié) par exemple, ça risque d'être un peu galère pour rentrer. La dérive pourra néanmoins vous sauver la mise sur ce style de planche !
L'aileron standard est long et éffilé. Sa taille, on l'a vu, dépendra de la voile gréée. Il possède un bon ratio portance/trainée, dixit mister Tahe, ex Bic.
De pied en cap: (liste non exhaustive)
Une paire de chausson,
une combinaison,
un gilet de flottaison,
un harnais,
une paire de gants,
une cagoule,
une paire de lunette de soleil,
un casque de protection.
A moduler suivant la saison, les gouts et les besoins de chacun !
Suivant le spot choisi, il peut y avoir beaucoup de matériels à transporter jusque sur la plage avant de pouvoir profiter de sa session. Pour ma part j'ai le plus commun et répandu des chariots de la marque française bien connu et lui ai apporté quelques modifications pour qu'il réponde à mes multiples besoins.
Ce qu'il avait de bien: D'abord des pneus larges (estampillés 3.00 pouces c'est à dire d'une largeur de 7,6 mm idéale pour le sable) d'une diamètre suffisant de 10 pouces soit 26 cm monté sur de solides jantes plastiques de 4 pouces. Une structure en aluminium anodisé donc résistant à la corrosion et de deux sangles de bonnes factures.
Ce que je lui reprochais: Utilisation de visseries pas toujours compatible avec l'air salin car oxydable. Trop simpliste dans sa conception pour répondre à toute la diversité des matos transportés et trop compact ce qui rend instable les objets sanglés de volume important comme une planche, mats et voile etc...
Les modifications apportées:
L'ajout d'un mât télescopique en trois parties, un renforcement latéral de sa structure originelle, le déplacement vers l'avant de son pied stabilisateur, ainsi que la pose d'une poignet en D pour une meilleure prise en main.
en cours de rédaction !
Toutes les allures ne sont pas propices à aller plus vite que le vent, seule le travers et le largue le permettent car le vent apparent est alors plus fort que le vent réel. Certes, au près le vent apparent est encore plus fort, puisque le vent réel et le vent vitesse sont dans le même sens, mais la majorité de la force créée fait dériver la planche plutôt que de la faire avancer (d'où l'utilité de la dérive dans ce cas là).
Plus étroite et bien plus légère que la 293, elle est reste néanmoins plus difficile à appréhender.
Les fondamentaux pour sa réussite
J'entends dire souvent que celui ou celle qui n'a jamais cassé, n'a jamais naviguer. Je pense que c'est vrai. Et c'est bien dommage car que ce soit un bout qui cède ou se désengage, un mat qui casse ou une voile qui se déchire ça ne fait jamais plaisir. On ne peut pas tout éviter et ce sont des impondérables avec lesquels il faut composer.
Réparable ou pas, échange standard ou dépannage temporaire qui dure. Encore des sous qui s'envolent par ces temps difficile où l'on trouve avec raison tout cher.
Pour une latte (ici la n°4 de ma 7,8m²) il faut compter 60 euros car la pièce centrale n'est disponible qu'avec une extrémité avant ou arrière. Je vais tenter de la reconstruire à l'identique avec un tube de carbone à 10 euros d'une section de 8mm et de la colle epoxy bi-composants. L'avenir me dira si ça le fait ou pas.
Un matériel bien réglé est capital. Quoi de plus simple pourrait-on croire que de gréer une voile de windsurf ! Pas si sûr et de ces réglages dépendront pour partie la qualité de votre nav. Rien ne sert donc de vouloir rattraper ses collègues de régate avec une voile mal foutue.
Les voiles à cambers sont parfois difficiles à étarquer et si elles le sont trop, elles deviennent surpuissantes et incontrôlables.
Alors pour un fayesement aux petits oignons du haut de la voile et permettre une dévente par vent fort, il va falloir étarquer juste ce qu'il faut et donner un peu de sa personne. Au préalable on aurait pu rallonger les lattes du haut de la voile. A l'inverse, dans le vent léger il est de bon ton de les raccourcir de manière à raidir la voile.
Quant à l'étarquage proprement dit, soit vous êtes suffisamment fort du dos et habile de vos membres, soit il vous faudra un étarqueur.
Vous avez le choix entre plusieurs modèles, le "déjà-sous-la-main" c'est à dire l'utilisation du crochet du harnais, ou les modèles du commerce qui vont de la barre d'acier estampillée percèe, à l'étarqueur nervuré et cranté en passant par la bonne vieille manivelle. Pour les moins fortunés ou les plus bricoleurs, le fait-maison en bois dur (taillé dans un manche de pioche par exemple) peut faire l'affaire. Libre à vous de choisir celui qui vous conviendra le mieux.
Le bon dosage: avec un bout qui ne se croise pas dans les poulies, ça aussi s'est très important, étarquez jusqu'à ce que la voile "dégueule".
Au point d'amure, incurvez un maximum le bas de la voile à l'aide de la sangle prévue à cette effet et lui donner encore plus de pêche.
Cela vous est sûrement déjà arrivé, moi souvent! Et c’est très frustrant de ne pas y arriver facilement. J'ai des petites mains et pas beaucoup de forces avec. J’ai donc beaucoup consulté les astuces sur internet et aucune ne m’a permis de réaliser avec aisance et rapidité leur désemboitement. Alors qu’en fait quelques gouttes de ce merveilleux produits qu’est le WD40, suffisent à vous simplifier la vie. Alors avant chaque session je m’assure que les deux mâts soient bien propres avant d’y pulvérise en spray quelques gouttelettes de ce fabuleux produit et de les emboîter. C’est magique et déconcertant à la fois ! Pourquoi n’y ai-je pas penser plus tôt ?
J’ai pour habitude de retour chez moi et tant que j’ai tout en mémoire, de prendre le temps de noter ce qui a été et ce que j’ai raté dans ma session. Le but étant de conserver par écrit ce que le temps ne manquera pas d’effacer pour pouvoir consulter a posteriori et ainsi réfléchir au pourquoi et prévenir des erreurs similaires. C’est ce que l’on appelle dans l’industrie, un retour d’expérience ou "ReTex" pour faire court.
Dans un tableau j’indique les informations en ma possession avant et celles recueillies sur place. Je note les choses essentielles vécues et ressenties à retenir et à méditer. Ainsi face à des difficultés diverses rencontrées, il faut pouvoir en tirer des enseignements clairs et apporter des améliorations si l’on veut progresser par la suite.
En windsurf, après pas mal de déconvenues, de casse et de sueur froide, j'ai finalement opté pour la référence en la matière. Evidemmment ça m'a coûté un bras mais si on veut un bon rendu d'images, faut y mettre le prix. Vous l'aurez reconnu sur la photo, une Gopro black Hero 7, ça me suffit! Mais même avec le bon matos, les soucis ne sont pas loin, on se demande parfois pourquoi? Mes premières vidéos en mer étaient souvent floues. Comme un brouillard qui rendait les images dégueulasses et le cinéaste en herbe dépité. Comme souvent, après quelques menues recherches sur internet, on s'apercoit sans surprise que l'on n'est rarement le seul à rencontrer le même problème. Afin de se débarrasser de celui-ci, des internautes préconisent d'ajouter un film plastique hydrophobe sur l'optique. Ni une ni deux, je recherche le produit et le trouve....en Angleterre! Même ça en France, on ne sait pas faire!? Nous sommes tombés bien bas! Je commande, paye la taxe, Brexit oblige. Entre parenthèses, la taxe est quasiment au même prix que le produit et je le reçois au bout de 10 jours.
Question fixation, marre des serres-joints et autres bras articulés made in China. Là encore, faut du matos digne de ce nom, encore une fois Anglais, décidemment on est si mauvais que ça en France!? Je ne regarde pas trop à la dépense pour quelque chose qui en vaut la peine. Je ne veux pas économiser sur un objet, certes un peu cher (autour de 70 euros avec la taxe) au risque de perdre une caméra à 300 euros dans les abysses...